2017 marque un tournant révélateur dans nos habitudes vis à vis des nouvelles technologies : le temps passé sur internet via le téléphone portable a dépassé celui via un ordinateur. Les français utilisent désormais massivement internet (86%, soit 55 millions de Français). Un sur deux utilise les réseaux sociaux, et 39% les consultent régulièrement sur mobile .Ces nouveaux comportements influencent de nouvelles habitudes de consommation. Les entreprises françaises y sont donc confrontées indirectement par les consommateurs, mais doivent aussi amorcer leur transition numérique pour en tirer meilleur bénéfice.
En effet, internet fournit un accès à l’information tellement évident qu’il est difficile de s’en passer. Ainsi, l’énorme majorité des consommateurs français se renseigne sur internet avant un achat, et plus de la moitié avant même d’initier un contact avec un professionnel. Si la première source d’information reste le site internet de l’entreprise, trois français sur 4 se disent influencés par les avis des consommateurs et 65% par ceux d’experts.
On l’aura compris grâce à ces chiffres, et Jean Michel Yolin, du ministère de l’économie, insiste : « pour exister, [une entreprise] ne peut « échapper » aux technologies de l’information et de la communication».
En effet, les possibilités offertes par celles-ci sont multiples pour les entreprises : marketing personnalisé, communication de masse, utilisation des réseaux sociaux pour adresser directement les requêtes et réclamations des clients… mais cela va bien plus loin : 43% des français déclarent que les nouvelles technologies vont leur permettre de gagner en confort d’achat, et ce, même pour les produits du quotidien. Les applications de smartphones constituent déjà des moyens de consommation redoutables, Uber en est un bon exemple, qui facilite l’accès à certains services et utilise des données personnelles comme la géolocalisation ou les réseaux sociaux pour cibler la promotion.
Les nouvelles technologies de communications impactent aussi les entreprises de manière directe, en changeant leurs canaux de communication bien sûr, mais aussi en fournissant de puissants outils de travail, mais dont les professionnels n’ont pas encore pris la totale mesure, surtout en France.
Pour la vente tout d’abord, la Réalité Virtuelle (VR) et la Réalité Augmentée (AR) offrent des possibilités immenses aux entreprises. Grâce à ces technologies, les consommateurs peuvent entrer en immersion totale sans bouger de chez eux et ainsi essayer des vêtements, visiter des biens immobiliers ou des touristiques, visualiser des meubles dans leur salon, etc… les possibilités semblent infinies. En interne, les entreprises peuvent aussi utiliser la réalité virtuelle pour former du personnel, ainsi que faire des réunions dans des bureaux virtuels dans lesquelles les participants se retrouveront presque exactement dans les mêmes que des réunions physiques.
L’essor récent des télécoms entraine par ailleurs une augmentation exponentielle des informations récoltées et utilisées par les entreprises. Le cloud permet entre autres d’optimiser et de sécuriser le stockage de ces données. Parallèlement, les logiciels de gestion de données se sont multipliés pour favoriser une analyse toujours plus rapide et complète. Le procédé de marketing automation permet d’envoyer des communiqués à la fois massives et ciblées, augmentant drastiquement leur efficacité.
Toutefois, les nouvelles technologies et les habitudes de travail qui y sont liées comportent également des risques pour les entreprises. Déjà bien connu, l’utilisation des réseaux sociaux au travail peut avoir un impact négatif sur la productivité des collaborateurs. De plus, avec l’augmentation exponentielle des objets connectés (20,8 milliards dans le monde prévus en 2020), les risques d’infection et d’attaques informatiques augmentent énormément pour les entreprises, y compris les PME, qui se doivent de sécuriser leurs réseaux internes ainsi que leur infrastructure IT pour effectuer leur transition numérique dans de bonnes conditions.
Les entreprises ne sont qu’au début de la transformation numérique qui s’est amorcée au début du siècle. Mais face à cet environnement complexe et changeant à un rythme croissant, comment les professionnels peuvent-ils tirer leur épingle du jeu ? La réponse est en trois parties : Anticipation des opportunités, appropriation des outils, et prévention des risques.
Si les opportunités liées aux nouvelles technologies sont diverses, elles ont toutes un même besoin : une consommation insatiable de flux d’informations. Dès lors, le dispositif de télécommunications et la montée en débit sont au cœur de la stratégie d’entreprise. Le secret de l’anticipation se cache dans le choix de la technologie utilisée, et dans ce domaine, la fibre optique fait loi. En effet, une fois raccordée, une entreprise peut changer son débit en moins de 24 heures, et ce, sans aucune intervention technique. Cette faculté d’adaptation rapide va permettre aux professionnels de moduler leur débit en fonction de leurs besoins, dès qu’elles le souhaiteront.
Les outils informatiques visant à augmenter la productivité des entreprises sont légions. Ils couvrent de plus en plus d’usages, ciblés ou non. L’un d’eux, Bluemind, est une application collaborative open source française. Ce logiciel fait office de messagerie E-mail, couplé à une messagerie instantanée, un module de calendrier partagé, un système de partage de documents, et peut être directement lié à votre base de données client. Bluemind vise à réduire le temps passer à jongler entre les différents logiciels que vous utilisez tous les jours, et à renforcer l’efficience collective.
Dans un environnement de plus en plus connecté, votre infrastructure télécoms est une ressource absolument nécessaire à la conduite de vos affaires, la prévention des risques est donc loin d’être un luxe, même pour les PME. Ainsi pour protéger votre entreprise, le Cloud est un outil de choix, car il vous permet de sauvegarder vos données sur un serveur protégé, pour ne pas les perdre en cas d’attaque. Le VPN quant à lui, est un canal de communication sécurisé grâce auquel vos différents sites, ou même vos collaborateurs nomades, peuvent accéder à votre réseau interne de manière sure. Enfin, pour contrôler les interactions entre votre système IT et internet, le firewall reste la meilleure option. De plus, les pare-feu dernière génération permettent de personnaliser votre offre de sécurité, en ajoutant de nombreux services, et s’adressent donc à tous types d’entreprises.
Les entreprises françaises ont accumulé du retard et doivent donc s’inscrire rapidement dans les nouvelles tendances numériques. Néanmoins, il ne faut pas oublier que chaque entreprise est unique, et a donc des besoins uniques auxquels ne peuvent répondre que des solutions adaptées. Aussi, pour concevoir et mettre en place sa transition numérique, un décideur doit privilégier les conseils d’un expert qui l’accompagnera aussi bien dans l’intégration que l’évolution des solutions préconisées.
Pour finir, citons Maurice Blondel, philosophe français de la première moitié du XXème siècle : « l’avenir ne se prévoit pas, il se prépare ».